Evelyne me propose une randonnée samedi 19 avril. Avec les intempéries en Valais et la neige tombée à basse altitude, le choix est restreint. Le trajet initialement prévu, de la Givrine à la Dôle, est reporté quand nous voyons la neige recouvrant le sommet.
Nous nous arrêtons à Arzier et décidons de nous rendre aux ruines de l’ancienne chartreuse Notre Dame d’Oujon dans un premier temps et d’aviser ensuite.
La météo est agréable, les vestes restent dans le sac. Nous traversons le village et découvrons le lavoir tout décoré pour Pâques. La créativité des maitresses d’école m’émerveille. Avec presque rien, la fontaine s’anime de poules colorées, de jardinières fantaisistes et de poussins flottants.
Sorti du village, nous rejoignons la forêt et après une petite heure de marche, nous sommes sur le site d’Oujon.
Dans cette clairière ensoleillée, nous nous arrêtons un moment pour boire quelque chose et ressentir le calme du lieu. Ces constructions de recueillement comme les cathédrales et monastères sont implantées dans des lieux choisis pour leur quiétude et apaisement et cela se ressent.
Le chemin part soit en direction de St Cergue, que nous empruntons, soit vers le Crêt de l’A Neuve et le Marchairuz, j’ai déjà une idée de rando future.
Evelyne propose de rejoindre la Fruitière de Nyon pour notre pique-nique. Forêt et pâturages, sans vaches ni sonnailles, ponctuent notre trajet.
La fruitière de Nyon est une grande bâtisse où, en saison, le public peut acheter le fromage produit sur place et même assister à sa fabrication. La vue sur la chaîne des Alpes du Moléson au Salève, y compris le jet d’eau de Genève vaut à elle seule le déplacement. Les hirondelles sont présentes et durant toutes la balade, nous avons tout le loisir d’observer de nombreux rapaces.
De là, nous choisissons de poursuivre jusqu’à la Givrine et de prendre le train pour retourner à Arzier. Il est aussi possible de rejoindre St-Cergue facilement le cas échéant.
Quelques voiles nuageux nous incitent à enfiler la veste que nous enlevons rapidement dans la montée suivante.
Les premières gentianes de printemps fleurissent sur un coteau bien exposé et les primevères officinales ou coucous recouvrent les champs à perte de vue.
C’est dans cet environnement bucolique que nous arrivons à la Givrine. Nous rejoignons notre lieu de départ par un bus, le train étant en rénovation.
Cette sortie, improvisée au fur et à mesure, a comblé notre envie de montagne et de nature et c’est ravies que nous rejoignons nos pénates.
Nathalie (texte et photos) Evelyne (photos)
- Distance 13km – dénivelé 648m – 267m – durée indiquée 3h45
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