Dimanche 22 juin 2025
Je suis allée l’hiver dernier au Hundsrügg en raquettes depuis le Jaunpass, le lien ici, alors quand j’ai vu ce parcours, je l’ai mis dans ma liste de souhaits.
Depuis chez moi, rejoindre Sparenmoos c’est déjà une aventure. En transports publics, il y a un service de taxi depuis la gare de Zweisimmen du 28 juin au 12 octobre.
Taxe de parking dûment acquittée, que je verse avec plaisir, (5,- pour la journée, en espèces ou Twint), je démarre sous un beau soleil dans des pâturages et prairies humides où les orchis s’épanouissent à perte de vue.
Au point 1768, je pars dans le sens inverse des aiguilles de la montre, (ce qui est conseillé) et me retrouve entre les sapins, ça sent la résine et le sud. Le chemin monte tranquillement et je profite de la flore épanouie et des rhododendrons en fleurs. La vue sur les Alpes bernoises joue à cache cache selon la configuration du terrain.
Quelques chalets, un beau troupeau de vaches et je rejoins Hürli et le chemin que j’ai emprunté en février. Depuis là, le chemin vaut son nom, le panorama à 360° est époustouflant, même si ce jour, c’est un peu moins net que cet hiver. Il y a quelques randonneurs qui suivent le même chemin que moi et quelques-uns qui arrivent depuis le Jaunpass. Néanmoins, je suis surprise du peu de monde. Depuis là, la pente s’accentue et c’est la partie la plus exigeante. Un premier sommet et sa croix en fer, un faux plat et un deuxième sommet, un dernier effort et je suis au point culminant, Hundsrügg à 2047m. Je m’installe dans l’herbe et mange de bon appétit mon pique-nique. Une pause contemplative somnolente plus tard, je reprends le chemin qui s’avère beaucoup plus doux sur ce versant. A Luegle, je bifurque et traverse des champs avec des multitudes de fleurs différentes. Je me prends au jeu de les photographier et d’en faire un quizz pour mon parrain qui est hospitalisé avec une fracture au bassin. Il s’amuse à trouver le nom de chaque fleur que je lui envoie. Cela va l’occuper pour un moment. Pour participer, le quizz se trouve ici.
Du coup, j’ai encore plus profité que d’habitude de cette belle nature et je fais une longue pause désaltérante bien méritée. Toute la descente est un superbe balcon sur les montagnes environnantes. Je rejoins le chemin que j’ai emprunté ce matin, retrouve les champs d’orchis, de linaigrettes et autres plantes qui aiment avoir les pieds humides et rejoins la voiture ravie.
Cette sortie est facile, sans difficultés et allie panorama et flore généreuse.
Nathalie
Distance 15 km – dénivelé ↑↓789m – durée indiquée (modérée) 4h48



























