6 août 2025
J’ai fait une longue pause sans randonnée, occupée à préparer la semaine de massages lors du stage de peinture à Liddes.
Une semaine après mon retour, quelques jours de vacances étaient bienvenus et j’ai retrouvé les chemins pédestres avec grand plaisir.
Pour me remettre en jambes, j’ai combiné la randonnée avec l’art.
Arrivée à Noiraigue de bon matin, la plupart des randonneurs se dirigent vers le Creux du Van et je me trouve vite toute seule sur la grimpette qui rejoint le départ de la via ferrata du Tichodrome, cet oiseau qui niche dans les falaises et dont j’avais entendu parler pour la première fois vers Chamoson lors de l’étape 2 du chemin du vignoble. Pas de chance, je n’en ai pas vu.
Il fait frisquet et le temps est couvert, même brumeux, on se croirait en automne en ce début août. Les lacets s’enchaînent et tranquillement je prends de la hauteur.
Arrivée au point 1126, je suis au pied de l’antenne qui me faisait de l’œil à la gare, je profite de la vue et me désaltère. Les nuages partent gentiment et cèdent la place à un timide soleil.
Ensuite, le sentier est vallonné, sur la crête qui surplombe d’un côté les gorges de l’Areuse et de l’autre la vallée des Ponts. Il n’y a aucune habitation, même les pâturages sont déserts et je ne croise personne. Pourtant je suis sur le chemin des crêtes du Jura. Quelques coups d’œil sur le Creux du Van et le lac ponctuent le trajet. Je rejoins finalement les Tablettes qui marque la sortie de la vallée de l’Areuse et bifurque vers le nord, en surplombant le lac de Neuchâtel.
C’est une jolie descente jusqu’au col de la Tourne, je retrouve les fermes, leurs vaches et des randonneurs. Il y a possibilité de prendre un bus le cas échéant au col.
Je m’arrête enfin pour manger un peu avant la Métairie de la Grande Sagne. Un détour par celle-ci pour un café et je reprends ma route au milieu d’un immense troupeau de jeunes vaches. Un peu plus loin, je reconnais le chemin que nous avions emprunté avec Didier pour revenir à Rochefort.
Je passe la Métairie de la Grande Sagneule et chemine sur la dernière montée pour rejoindre le Mont Racine. Une longue pause contemplative au sommet, avec la vue sur les Alpes, le lac, le val de Ruz.
Je reviens brièvement sur mes pas pour rejoindre le sentier des statues. Je le fais cette fois-ci dans le sens de la descente, donnant aux œuvres une autre perspective. Dans le récit ci-dessus de la rando avec Didier, vous trouvez beaucoup plus de photos. Cette fois-ci, je me suis contentée de photographier quelques coups de cœur.
Un dernier effort pour ne pas manquer le bus à la Sagne et je rentre déjà.
Le chemin des 120 statues vaut le déplacement à lui tout seul, il demande de bonnes chaussures et il faut compter 1h30 pour le tour.
Nathalie
Distance 17.7 km – dénivelé ↑1076m ↓778m – durée indiquée 5h47























