Avril 2020
Départ avec Didier et Aurélie pour une randonnée sur les pas de Sylvie qui l’a effectuée quelques jours avant, merci de toutes ces bonnes idées que tu nous fournis.
Encore et toujours un temps magnifique, sans un nuage, j’espère que nous nous en souviendrons autant que du reste en ce printemps 2020. Montée d’abord sur une route puis rapidement un chemin dans les pâturages et forêt claire presque en ligne droite jusqu’à Allière, et le sommet de la Berra 1719,m en une heure et demi pour 700 m de dénivelé, pause photo et boissons, puis le nombre de randonneurs augmente et nous repartons pour le sommet voisin, Cousimbert, 1632m, la neige est encore présente dans les creux à l’ombre ou vient de partir et l’herbe est encore jaunie et tassée et dans ce paysage particulier, nous découvrons la réserve naturelle avec ses milliers de crocus en fleurs. Une magie qui donne l’impression irréelle de cheveux blancs sur l’herbe sèche.
Pause déjeuner sur l’herbe toute rase entourés de crocus fleuris. Aurélie repart à pieds nus jusqu’aux névés vraiment trop froids pour les traverser. Quelques commentaires étonnés des personnes croisées ou d’autres qui suivent l’exemple avec enthousiasme, j’hésite aussi et renonce pour cette fois. Nous repartons à l’assaut de la Berra pour profiter encore une fois de la vue magnifique avant de nous engager dans la descente sur la large crête direction Auta Chia d’Amont, buvette d’alpage fermée actuellement, j’espère que tous ces lieux d’estivage pourront ouvrir prochainement, ils font partie de notre patrimoine et contribuent aussi au plaisir de la randonnée.
Un tronçon sur une route puis une forêt enchantée, avec des ponts moussus et des ruisseaux qui s’écoulent, nous nous faisons la réflexion que certaines forêts nous paraissent magiques, mais que nous ne savons définir ce qui nous donne cette impression, en tout cas celle-ci agit sur nous, j’ai eu l’occasion de la traverser en hiver sous la neige et le charme opère tout autant.
Presque rendus à la Valsainte, un ruisseau un peu plus large m’attire pour un bad Kneipp, Aurélie teste et trouve l’eau trop froide, Didier préfère s’allonger dans le talus chauffé par le soleil.
Nous admirons et profitons du charme et du calme de ce lieu exceptionnel de la Chartreuse de la Valsainte avant de repartir.
Nathalie (texte et photos)
Longueur 17,2 km, durée 5h20, dénivelé + 859 / – 859 m
Itinéraire
