Un début d’année rock ‘n’ roll

Un début d’année 2025 avec de la neige, beaucoup, peu, pas du tout, une météo propice en altitude avec du stratus en plaine. De bonnes raisons pour sortir de la maison.

Le 3 janvier, je me trouve tôt sur le parking du Marchairuz. Je pars direction du Mont Tendre, Il a beaucoup neigé la veille et c’est un manteau poudreux qui s’offre à moi.

Aucune hésitation à enfiler les raquettes, elles sont vraiment nécessaires et utiles. Devant moi, trois jeunes gens partent rapidement en chaussures, je sais que je ne vais pas tarder à les rattraper.

En effet, Je les rejoins un peu plus loin, ils sont arrêtés, à bout de souffle et font demi-tour.

Depuis là, je suis seule au monde, quelques traces de lièvres et rien d’autre. Heureusement, je me sens en forme. Une première halte au Grand Cunay pour boire et manger quelque chose.

Ensuite, je ne trouve pas vraiment le chemin, je connais bien le coin, je traverse par la forêt et culbute sur un petit sapin. Toute blanche de la tête au pieds, je me dis qu’il est temps de trouver le bon chemin. Ce que je fais assez facilement.

Je commence néanmoins à sentir la fatigue à brasser toute cette neige. Je croise deux randonneurs qui reviennent du Mont Tendre, toute étonnée de ne pas voir leurs traces, ils m’expliquent qu’ils sont partis la veille au soir et ont dormi dans un refuge en-dessous du sommet.

Je m’arrête pour pique-niquer, me reposer et faire le point. Bien que les traces soient faites, il reste encore 1h15-30 jusqu’au sommet et tout le retour. Je choisis la prudence et retourne par le même chemin. Depuis le Grand Cunay, les nombreux randonneurs ont tassé la neige et je rentre presque trop facilement.

Nathalie

distance 9.45 km – ↑↓440m – durée indiquée (en raquettes) 4h15

Itinéraire

Ensuite il y a une petite sortie depuis le Mollendruz jusqu’à la Croix-de-châtel avec Christian. Un après-midi entre deux averses de pluie. Un prétexte pour prendre l’air.

distance 7.3 km – ↑↓260m – durée indiquée (à pied en hiver) 2h30

Itinéraire

Comme il a plu jusqu’en altitude et que je n’ai pas envie de rejoindre les stations élevées, je décide de faire une balade dans la vallée de l’Intyamon, de Gruyères à Neirivue. Je suis en petite forme ce jour et un peu à côté de mes pompes.

Dans la montée vers le Mont, des voix d’hommes résonnent et rythment mon pas. Je suppose qu’ils encouragent un troupeau d’animaux. Je ne les verrai pas.

Il fait doux et un temps magnifique. Je flâne, prend des photos et profite.

A Neirivue, je pique-nique en attendant le train. Quand je dis que je suis à côté de mes pompes, je descends du train à Enney au lieu de Gruyères ! Toute étonnée de de rien reconnaitre, je comprends trop tard ma méprise, le train est déjà reparti. J’éclate de rire et rentre jusqu’à Gruyères le long de la Sarine en passant par le « Pont qui branle » et par Gruyères-Village que j’avais omis ce matin. C’est noir de monde, comme un lieu mondain. Je détonne toute crottée que je suis. Par ce prolongement imprévu, j’ai ajouté 5km et  presque 1h30 au trajet. Je crois que ce sont mes pieds qui ont fait le coup.

Nathalie

distance 9.5 km – ↑↓360m – durée indiquée  2h40

Itinéraire

La neige est revenue dans le Jura, j’ai retrouvé ma tête (pas pour longtemps) et je fais une sortie que j’aime bien, depuis le parking du sapin à Siméon (Pré de Rolle) jusqu’au Crêt de l’A Neuve et retour par le Marchairuz.

Il fait un temps magnifique au-dessus du stratus et les végétaux sont tout givrés. C’est une balade presque à plat jusqu’au Petit Pré de Rolle et j’ai tout loisir de photographier la nature revêtue de cristaux. Une courte et bonne montée jusqu’au Crêt pour profiter de la vue et du pique-nique.

Quelques randonneurs me rejoignent et profitent du lieu.

Après un long moment de contemplation, je continue la boucle pour rejoindre le col du Marchairuz par le sentier des crêtes du Jura, tout vallonné.  Je ne m’attarde pas au col, il y a beaucoup trop de monde pour moi.

Je finis le tour par le sentier bucolique à travers la forêt jusqu’à mon point de départ.

Nathalie

distance 11.8 km – ↑↓460m – durée indiquée (à pied en hiver) 4h15

Itinéraire

Cela fait déjà quelques jours que j’ai envie de retourner aux Gastlosen, pour voir le soleil passer dans le Grossmutterloch. Je propose la sortie à Francine et Thierry qui sont partants.

Comme j’ai proposé le sentier raquettes pour rejoindre Sattel, Francine et Thierry se fient à moi pour le chemin. Bien raide dès le départ, sans neige ou presque nous gardons les raquettes sur le sac à dos. Après une petite heure de marche, une piste de ski croise notre chemin et sans réfléchir ni vérifier sur la carte, nous enfilons les raquettes et montons le long de cette piste. Au bout d’un moment, presque en haut, je ne reconnais rien et l’effort soutenu me semble disproportionné par rapport à mon souvenir. Un rapide point carte et je constate que je me suis complétement plantée. A ce stade, il aurait peut-être fallu redescendre, mais aucun de nous n’était très motivé. Nous décidons, après quelques hésitations, de suivre un sentier (sur la carte) qui devrait nous permettre de rejoindre le tracé officiel. A travers champs, un peu en haut, un peu en bas, une glissade pour Francine heureusement sans gravité, nous trouvons le passage. Nous nous retrouvons dans un autre champ de neige épaisse et immaculée. Je prends mes deux compères en photo pour immortaliser ce coin où nous ne repasserons certainement plus.

A ce stade, nous savons que nous allons manquer notre rendez-vous.

Le petit sentier descend jusqu’à une forêt et ne trouvons pas la suite du chemin. Finalement, Thierry nous guide grâce au GPS sur cette sente à peine marquée et recouverte de coupes de bois automnales.

Ensemble, nous décidons de rejoindre la route (piste de luge) à une demi-heure et nous arrivons juste en dessous de Sattel, affamés et fatigués.

Un banc devant un chalet nous accueille pour notre pique-nique bien mérité. Nous profitons enfin du magnifique soleil et de la vue sur les Gastlosen.

Le retour par la route fut beaucoup plus facile.

Je remercie vivement Francine et Thierry qui ont gardé leur sourire et leur bonne-humeur dans cette aventure.

Le matin avant de partir j’avais lu que la journée était « lune vide » et que cela faisait souvent foirer tous les plans prévus. Dont acte.

Nathalie (textes et photos)
Thierry (photos selon indication)

distance 6.9 km – ↑↓370m – durée indiquée (à pied en hiver) 2h50

Itinéraire   (sans les détours)