Pêle-mêle automnal

Dimanche 11 octobre

Sortie prévue avec Didier et un couple d’amis qui ont un contretemps et nous nous décidons de partir un peu à l’arrache pour Grandvillars, direction Bounavau le Van, les Merlas et retour à Grandvillars par Estavannens. Il a plu pendant la nuit ajoutant une humidité pénétrante à la température fraîche, peu importe, le chemin qui grimpe régulièrement nous réchauffe rapidement. Nous rions du nom du torrent local, Rio des Marais que nous renommons Rio del Mare pour nous croire en Amérique du Sud et sentir le chaud. Les sommets sont dans les nuages et ce n’est que quand nous arrivons aux Baudes que nous remarquons que la neige est proche, très proche.

La montée jusqu’à refuge de Pro Natura à Bounavau se déroule facilement, petite pause, nous nous refroidissons vite et repartons sur un sentier terreux, bien humide et à flanc de coteau, rapidement nous nous rendons compte que nous allons arriver dans la neige, d’ailleurs les sapins autour de nous sont saupoudrés, le brouillard monte et nous décidons prudemment de faire demi-tour. Pause pique-nique au refuge, les marmottes sifflent encore à l’approche d’un rapace et d’un renard, quand vont-elles hiberner, est-ce la météo qui les encourage, leur horloge biologique ou dès qu’elles ne trouvent plus de nourriture ?
Descente tranquille par la route depuis les Baudes, nous profitons de beaux points de vue sur la Vallée de l’Intyamon, les Vanils enneigés et du bonheur de contempler un troupeau de 15 chamois.
Epilogue : J’étais déjà montée à Bounavau avec mes parents il y a environ 40 ans, avec déjà l’envie d’aller plus loin et/ou plus haut, j’y suis retournée il y a quelques années, ma forme physique m’avait fait renoncer, et cette fois-ci la météo. Bon promis, la prochaine fois sera la bonne.

Nathalie (textes et photos)
Distance 13 km D+900-900 durée indiquée 4h50
tinéraire

Jeudi 8 octobre

Un agenda libre et le beau temps sur la même journée, il n’en fallait pas plus pour me lancer à la conquête du Vanil des Cours suite à une publication de Rando Romandie.

Partie de Cerniat j’ai choisi de passer par Petits Monts et le Mont Bifé comme pour prolonger l’approche ! De pâturages déserts de vaches et de leurs sonnailles (snif) aux forêts qui se teintent de couleurs automnales, le chemin rejoint la crête jusqu’au Mont Bifé. De là, la vue plonge sur le lac de Gruyère et le chemin plonge aussi. Courte descente et remontée facile vers le Vanil des Courts. Je profite des œuvres d’un bûcheron poète. Pause pique-nique au sommet à admirer la vue sur les sommets, les ondulations encore vertes des collines environnantes et les arabesques du lac.
La descente à l’ombre du Vanil demande prudence et attention. Je prolonge le trajet jusqu’à la Guille qui semble avoir été rebaptisée ? et rejoint Cerniat, en partie par la route, seul bémol de cette journée, j’observe « chanceusement » deux grands rapaces qui me survolent tout le long comme pour compenser !

Nathalie (textes et photos)
Distance 10.7 km D+800-800 – temps indiqué 4h20
Itinéraire

30 septembre

Avec la neige qui s’est rapprochée, retour dans le Jura. Départ de Montricher direction le Mont Tendre avec le soleil, rapidement pourtant le brouillard remonte et m’accompagne jusqu’à Pré Anselme. Au sommet beaucoup de randonneurs qui profitent de la seule journée de beau annoncée pour cette semaine, température agréable et pause pique-nique bienvenue.

Ensuite descente de la face nord, direction le Mazel étonnamment pas du tout de neige de ce côté, par contre le terrain est boueux, démonté et rendu glissant par les génisses qui sont redescendues plus tôt que prévu avec la météo du week-end. Je rejoins le Pré de l’Haut par la route carrossable et remonte à la buvette de La Croix de Châtel. J’en profite pour manger un dessert, le dernier de la saison car la fermeture est prévue ce dimanche. Dernier effort jusqu’au sommet et descente jusqu’à Montricher en mode concentration maximum, ça glisse généreusement.
Toujours autant de plaisir même si je connais bien le coin.

Nathalie (textes et photos)
Distance  17.6 km – D+1115-1115 – durée indiquée 6h10
Itinéraire

21 septembre

J’aime randonner aussi quand le temps est incertain et je choisis une balade sans difficultés techniques par sécurité.
La chasse a commencé en Valais donc pas de bêtes à 4 pattes hormis les vaches, j’ai vu des aigles et des faucons.
Quelques gouttes de pluie au col mais abritée à l’ancienne douane pour le pique-nique.
Les couleurs sont automnales et la brume qui traîne ajoute à l’ambiance.
Croisé un chasseur, quelques randonneurs et des gourmands aux cantines à Barme.

Départ Grand Paradis (Champéry) les Parses les Creuses la Poya col de Cou Berroi Barme et retour Grand Paradis.

Nathalie (textes et photos)
17km – 930 D+- environ 4h temps indiqué 5h30
Itinéraire

19 septembre

Le temps incertain me fait choisir un tracé court, les Diablerets lac Retaud et retour par le Pont Bourquin. Pas âme qui vive, une averse qui me permet de tester mon pantalon de pluie ! car depuis les bourrasques de vent de 120 km/h au Chasseral ce printemps, j’ai renoncé à la cape de pluie. Le restaurant du Lac Retaud semble bien vide et aucune envie d’aller boire un café avec un masque sur le nez.

Nathalie  (textes et photos)
Distance 11 km D+630-630 temps indiqué 3h50
Itinéraire