Sentier du télégraphe et un peu plus…
Ce dimanche 5 avril, Didier propose le sentier du télégraphe depuis les Planches (Montreux) jusqu’à Glion. Bon ça parait un peu juste, mais la porte est ouverte pour prolongation alors c’est parti.
Petit cafouillage au départ, Sylvie et moi d’un côté, Didier et Aurélie d’un autre, nous sommes à deux départs différents du Sentier du Télégraphe ! Nous nous retrouvons et entamons la montée des 1055 marches et nous arrivons à Glion en deux temps trois mouvements. Bon comme échauffement ça va, mais comme randonnée, ça nous laisse sur notre faim.
Nous décidons donc de rejoindre les Avants, avec une variante en cours de route, Didier propose la rive droite de la rivière, Sylvie et moi connaissons l’autre rive, après hésitation, nous le suivons sur un joli sentier qui serpente dans la forêt le long de la rivière, à une bifurcation, un homme devant son chalet nous informe que nous sommes sur un ancien sentier pédestre, qui n’est plus balisé, mais avec ses indications nous rejoignons les Avants très facilement.
Là nous décidons de rejoindre le Cubly, sommet dominant les Avants et avec une vue sur tout le Léman nous pique-niquons, bien éloignés des autres randonneurs chacun à une table.
Direction Sonloup et là, Aurélie propose de rejoindre les rochers qui pleurent, point topo, alternative redescendre sur les Avants et les Gorges du Chauderon ou choisir l’autre versant sans très bien savoir comment revenir aux Planches, je propose de descendre jusqu’à Chamby et prendre le MOB jusqu’à Montreux et Didier propose le MOB de Chamby à Sonzier et rejoindre les gorges du Chauderon pour finir en beauté. Itinéraire plébiscité et nous descendons sur Saumont sur un sentier pavé. Les rochers qui pleurent, une demi-cavité en pierre qui ressemble à de la pierre ponce, sont étonnants, même qu’il n’a pas plu depuis longtemps, nous entendons l’eau qui goutte sans savoir d’où elle vient, nous profitons (enfin seulement les filles) de la Baye de Clarens toute proche pour un Bad Kneipp et repartons toutes revigorées dans la descente pour Chamby d’un bon pas pour attraper in extremis le train.
De la gare de Sonzier, nous remontons vers la centrale hydroélectrique du même nom et reprenons les gorges du Chauderon, dans laquelle nous croisons beaucoup de monde en ce dimanche après-midi, bord de lac fermé pour cause de semi-confinement. Aux Planches, la seule épicerie ouverte nous permet de boire une bière toute fraiche Sylvie et moi avant de rentrer.
Nathalie (texte et photos)
16,2 km 6h dénivelé +1125-1017