Dimanche 17 octobre 2021
Après la belle sortie de samedi, je pensais rester tranquille à récupérer, ça c’était avant de voir le brouillard en me réveillant.
Comme je me sens en forme, je décide donc de partir en randonnée, un coin plus proche, une durée plus courte et ce sont les Aiguilles de Baulmes depuis le plateau avant le col de l’Aiguillon que je choisis.
Une balade en boucle, facile que je connais très bien. En approchant du col, je me souviens qu’il y a un chemin que je n’ai jamais emprunté depuis la route, un peu plus sportif, et je me dis que c’est le bon jour pour le découvrir.
Un bon sentier bien raide me mène à une sorte de replat avec une table et des bancs en bois. Les nombreuses traces animaux et escaladeurs me font hésiter sur la suite. Pas de réseau donc je ne peux pas vérifier sur Swissmobile et comme je connais par cœur l’endroit je n’ai pas téléchargé la carte avant.
Je prends la sente qui me parait la plus empruntée et je grimpe en m’aidant des mains dans un couloir. Je continue à flanc de coteau en me disant que je ne dois pas être juste. Deux personnes passant en dessous de moi, je jette un coup d’œil et j’avise un sentier qui ressemble plus a l’idée que je me fais d’un sentier à humains. Par contre impossible de le rejoindre d’où je suis. Donc je continue pendant quelques dizaines de mètres et avise un corridor terreux qui me sert de toboggan pour le rejoindre. Je fais travailler mes neurones et je me souviens que le chemin arrive plutôt par l’arrière de La Croix au sommet et non par le devant donc demi tour et je me retrouve sur le replat d’où je viens.
Plusieurs personnes sont là et je leur demande confirmation. C’est aussi la première fois pour eux et un trailer descendant en courant nous informe du bon chemin à l’opposé de celui que j’ai pris. Le sentier monte à travers un couloir bien pentu, merci aux racines de pins pour leur aide bienvenue puis chemine sur la crête avant de rejoindre le sommet.
Sommet où il y a du monde pour admirer la mer de brouillard. Petite pause et je vais un peu plus loin pour m’installer sur un éperon herbeux pour un pique-nique bien mérité. La suite en émerveillement jusqu’à Mont de Baulmes et la descente sous les parois rocheuses dans les feuilles colorées qui commencent à se détacher rendant la forêt habitée par le son qu’elles font en tombant.
Sur le plateau, je reste un long moment entre sieste et relaxation à contempler le ciel et le paysage sans aucune envie de redescendre, décidément ce week-end est unique.
Nathalie
8km 470D+- d’urée indiquée 2h45
