Col d’Emaney

Dimanche 3 septembre 2023

Après une incursion de l’automne fin août, nous retrouvons des conditions estivales. Ni une ni deux, je décide de me rendre au col de la Golette au-dessus du lac de Salanfe depuis Van d’en Haut.

Ce sera un aller-retour, car une boucle par les Marécottes rend la randonnée trop longue.

Marie-France et Perdi m’accompagnent et nous partons depuis le camping pour la montée jusqu’au lac de Salanfe. Plusieurs randonneurs sont déjà aussi en route et nous montons, sous un soleil légèrement voilé, les lacets les uns après les autres.

J’avais oublié de préciser qu’il y a des escaliers en caillebotis, Marie-France me confirme que même si elle ne les aime pas trop, Perdi les gravit sans problème.  Elle préfère quand même en éviter un ou deux en passant par un « chemin de traverse » que je ne prendrai d’aucune façon.

Nous rejoignons la route et finissons la montée jusqu’au barrage. Là, un homme nous avise que des randonneurs avec des yacks vont traverser le pont et qu’il est préférable de tenir la chienne en laisse, car les yacks chargent les chiens. Ils viennent depuis Emaney, ont dormi près du lac des Ottens et redescendent aux Marécottes. Marie-France en profite pour lui demander quel col est le plus beau et il nous conseille celui d’Emaney. Finalement, avec cette discussion, les yacks arrivent et nous attendons qu’ils soient passés pour traverser à notre tour.

Les reflets des montagnes sur le lac sont incroyables et je ne me lasse pas de les regarder et les immortaliser.

Les panneaux indiquent 1h25 jusqu’au col de la Golette et 1h30 jusqu’au col d’Emaney. Comme Perdi se dirige direction Emaney, nous la suivons sans autre.

Nous nous élevons rapidement et la vue sur le lac et les sommets change à chaque pas ou presque.

Après environ la moitié du trajet, Marie-France a un coup de mou et m’encourage à continuer seule. Je refuse, nous faisons une pause et elle décide de poursuivre avec l’aide des bâtons de marche.

Finalement, un peu plus haut, elle cale complétement. Après hésitation et évaluation du trajet (environ 45 minutes aller-retour), je décide avec son accord de rejoindre le col seule.

Ça monte ferme, je m’égare quelque peu, un peu pressée pour ne pas la faire trop attendre et j’arrive au sommet en 25 minutes. Quelques mots échangés avec un trailer, 3 photos et je redescends déjà. Je la retrouve en meilleure forme et nous pique-niquons de bon cœur. Le retour jusqu’au lac se passe facilement.

Bien sûr, j’ai pris mon maillot de bain et pendant que Marie-France ramasse des myrtilles, je me baigne avec délice. Elle me rejoint, trempe les pieds et je me décide pour un second bain qu’elle immortalise joyeusement.

Nous décidons de faire une halte gourmande et désaltérante à la cabane de Salanfe et il est déjà temps de repartir, Marie-France ayant un repas prévu le soir même.

Nous nous retrouvons déjà bien en-dessous du barrage quand Marie-France réalise que Perdi ne suit pas. Appels, sifflements, rien n’y fait. Elle n’a que le choix de remonter la chercher. J’attends tranquillement leur retour quand la chienne passe à toute vitesse devant moi sans que je n’aie l’occasion de l’intercepter. Puis elle revient vers moi. Je la tiens fermement et n’ai d’autre choix, à mon tour, que de remonter pour retrouver Marie-France.

Une fois les trois réunies, nous repartons avec une bonne demi-heure de retard. Cette fois-ci, Marie-France porte la chienne sur les escaliers par sécurité et d’autres randonneurs font pareil avec un beaucoup plus gros chien.

Presque arrivées, nous avons la chance de rencontrer un jeune bouquetin qui nous regarde curieusement et repart en quelques bonds rapides.

Le rendez-vous de Marie-France sera retardé quelque peu ! et tout est bien qui finit bien.

Nathalie

Distance 15,3 km – dénivelé ↑↓1213m – durée indiquée 6h20

Itinéraire