La Palette

14 novembre avec Pierre-André

En ce matin ensoleillé, départ avec Pierre-André des Diablerets pour le sommet de la Palette, qui m’attire depuis ce printemps. Principal avantage à cette saison, il se situe sur un versant ensoleillé. Nous avons hésité à nous rendre en voiture jusqu’au Lac Retaud pour raccourcir le trajet et finalement avons opté pour le train, Donc, la gare et le village sont encore à l’ombre, la température négative quand nous entamons notre balade. Comme le chemin par la route monte tout de suite sérieusement, nous nous réchauffons et atteignons le soleil après une demi-heure de marche. A la Moille, nous prenons le chemin par le lieu-dit les Crètes entre pâturages et forêt, les couleurs chaudes des herbes sèches me ravissent et je prends conscience que j’aime la montagne à toutes saisons, que chacune m’enchante et m’apporte son lot de ravissements. Arrivés en dessous de la Marnèche, un couple nous aiguille dans la bonne direction, eux vont jusqu’à la Pare, bon voilà j’ai un nouveau but de randonnée dans mon escarcelle, probablement que cela sera pour la saison prochaine, car il y a déjà de la neige l’à haut. De la Marnèche, le chemin longe le téléski, puis au point 1902, après un coup d’œil sur le lac Retaud et son parking rempli ! (au mois de novembre), nous entamons la montée escarpée jusqu’au sommet. Rapidement, Pierre-André prend de l’avance sur moi, et le chemin est si raide que je ne le vois déjà plus après deux virages. Il m’attend à différentes reprises, mais cela ne me suffit pas pour le rattraper. A un moment donné, je m’essouffle sérieusement et peine quelque peu. Je ralentis encore et reprend un pas après l’autre tout lentement, je me fais vite rattraper par deux gars, puis un troisième qui me semble voler. A quelques mètres du sommet, Pierre-André m’encourage, je ne croyais pas en être si près, ouf enfin arrivée. Au sommet nous sommes nombreux, quelques-uns préparent leur voile de parapente. Photos, le parking du col du Pillon est aussi rempli, boissons, en-cas pour reprendre des forces, deux jeunes femmes me demandent comment j’ai pu monter sans bâtons. En fait le chemin est escarpé et très irrégulier, c’est cela qui le rend fatiguant, Pierre-André me dit qu’il a bien cru lui aussi ne pas arrivé en haut, c’est dire.

La descente à l’ombre de l’autre côté, se fait sur quelques dizaines de mètres sur un terrain gelé, partiellement enneigé. Nous retrouvons rapidement de l’herbe et le soleil et nous arrêtons pour pique-niquer au chaud sur une butte bien sèche. Descente agréable jusqu’au Col des Arderets, avec une vue incroyable sur le lac d’Arnon, Arnesee, nous sommes comme suspendus au-dessus. A partir de là, il y a vraiment beaucoup de randonneurs, c’est tellement différent des mois de novembre précédents. Nous passons Chalet Vieux et descente jusqu’au Lac Retaud, descente qui demande toute notre attention aussi. Au lac encore plus de monde évidemment, quelques photos avec la Palette en toile de fond, le reflet des sapins, nous sommes épatés d’avoir été tout là-haut. Le retour sur les Diablerets par Moille Morgaz, les Vernez et vers le Clédard pour rejoindre la Moille et le sentier à travers champs que nous avions raté le matin.

Arrivés au village, quelques 45 minutes avant le départ du train, nous sommes déjà à l’ombre, évidement aucun restaurant ouvert, finalement deux bières et un paquet de chips nous ferons patienter. Je remercie le gars qui a décapsulé les bières, ainsi que celui qui nous a indiqué le magasin ou les acheter.

Au final, une superbe journée avec un parcours exigeant pour cette saison qui nous demande quand même de ralentir.

17 km, dénivelé +-1100m durée indiquée 6h

Itinéraire

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