Samedi 20 novembre 2021
Après être allée avec Clairemonde pour sa première en septembre au Moléson, c’est avec Pia que nous honorons enfin notre promesse d’il y a de nombreuses années. Pia vit en Valais et le Moléson lui est inconnu.
La journée s’annonce magnifique et parties tôt, nous démarrons encore dans l’ombre. J’ai parqué la voiture pour qu’elle bénéficie du soleil pour notre retour.
Nous avons opté pour l’ensoleillement maximum et entamons donc la montée par la Chaux-Dessus et Grosses Clés. Le soleil nous trouve dans la première partie de la montée et nous permet d’enlever une couche puis deux. La vue sur Gruyères, le lac du même nom encore dans la brume, la vue sur les sommets environnants saupoudrés de neige nous enchante et nous nous retournons à de nombreuses reprises pour en profiter. Le lac est dégagé de toute brume maintenant et la vue porte loin.
A Plan Francey, nous nous dirigeons vers Gros Moléson, d’abord dans un chemin boueux à souhait et une fois passé l’alpage, le terrain est sec et il fait chaud pour une fin novembre. La progression est rapide et facile. Au point 1576, nous attaquons la belle montée dans la combe, est-ce la chaleur ou l’automne, je peine quelque peu jusqu’à la crête. Le temps de reprendre mon souffle, d’ailleurs je ne suis pas la seule, deux randonneuses récupèrent aussi, nous repartons jusqu’au sommet, j’ai retrouvé toutes mes capacités, et marchons dans de la boue mélangée à de la neige ce qui rend le chemin quelque peu glissant….
Au sommet, un bon nombre de personnes sont présentes, provenant de la via ferrata, du téléphérique et des sentiers. A ma surprise, la montée dans la combe à l’ombre est presque sans neige.
Après notre pique-nique, nous profitons de boire un café sur la terrasse bondée et nous restons un long moment tant la température est agréable. Il faut dire que nous sommes à une table avec un charmant couple qui a partagé les peaux de moutons pour nos fesses.
Le chemin de crête attire Pia comme un aimant et comme Clairemonde quelques mois auparavant et c’est décidé nous redescendrons par Gros Plané, même si nous ferons une partie du trajet à l’ombre. A part quelques restes de neige et un petit passage verglacé, la descente est sans soucis et nous sommes dans un état d’euphorie et de joie d’être ensemble et de partager cette randonnée.
Arrivées à Plan Francey, nous redescendons par la route et l’autre côté. En fait, nous sommes déjà à l’ombre et les derniers rayons de soleil n’éclairent plus que les sommets, il est vrai que c’est déjà 16h.
Nous renfilons quelques couches car le froid se fait sentir dans la descente et nous arrivons à la voiture qui n’est évidemment pas au soleil et Pia se fiche gentiment de moi et de ma douce utopie..
Le lendemain, pour nous régénérer, nous profitons d’une baignade au lac Léman (11.7). C’est Pia qui m’a initiée au goût de l’eau froide, en mettant les pieds dans toutes les rivières et fontaines qui croisent notre chemin et avec des baignades dans des lacs d’altitude.
Quels beaux moments de partage en excellente compagnie. Merci Pia.
Nathalie (texte)
Pia et Nathalie (photos)
Distance 18.3 km, dénivelé ↑↓ 1270m, durée indiquée 6h43