Automne 2021
Le Mont d’Or, ça faisait un moment qu’il me faisait de l’œil, alors quand Didier me propose cette sortie, aucune hésitation de ma part.
Il a prévu une jolie boucle, montée physique dans une belle forêt, des paysages typiques du Jura et le sommet du Mont d’Or avec une vue inhabituelle sur les sommets du Chasseron et du Suchet.
Avec la météo très lumineuse, nous profitons du paysage et partageons notre pique-nique au sommet. Le retour par les pâturages côté France jusqu’à la frontière et la descente par la forêt jusqu’à la route. Comme notre temps est limité, nous empruntons la route pour revenir vers la gare de Vallorbe, trajet que je déconseille néanmoins.
Nathalie
Distance 15km – D+-830m – durée indiquée 5h
Une copine, Clairemonde, me propose une randonnée ensemble, comme la météo s’annonce encore belle, nous décidons de monter au Moléson pour profiter de la vue. Comme nous ne nous sommes pas vues depuis longtemps, nous profitons d’échanger et de partager et nos discussions à bâtons rompus rendent la sortie moins contemplative et moins riche en photos.
Au sommet, la crête attire Clairemonde comme un aimant et nous décidons de la longer jusqu’au point 1786, descendons sur Villars-Dessus et rejoignons Gros Plané. Peu avant Plan Françey, nous prenons le chemin qui nous mène à Petite Clé et suivons le chemin jusqu’à Moléson. Dans la descente, nous admirons une ferme d’alpage rénovée avec son toit tout neuf de tavillons encore dorés.
Nathalie
Distance 18.5 km – D+- 1170m – durée indiquée 6h30
Quelques heures à disposition, il n’en fallait pas plus pour que nous décidions Didier et moi de randonner.
Comme l’horaire est limité, j’ai un rendez-vous en milieu d’après-midi, c’est un endroit tout proche que nous choisissons. Les Rochers de Naye depuis Sonchaux.
Arrivés à Caux, la route jusqu’à Sonchaux est fermée pour travaux. Nous cherchons un plan B et décidons de partir depuis les Hauts de Caux pour rejoindre les hauts de Sonchaux et de monter direction les Rochers de Naye en étant bien conscients que ça risque d’être un peu juste.
Il fait frais sur le chemin forestier ombragé et humide, puis c’est la vue plongeante depuis le lieu des départs des parapentistes. Ensuite c’est la belle montée sur le versant ensoleillé qui chauffe bien jusqu’à Sautodoz. Et là, de nous rendre à l’évidence que la montée jusqu’au sommet va nous prendre trop de temps. Nous échangeons avec deux randonneuses qui arrivent depuis Caux par le couloir. Elles profitent de venir encore en altitude avant la neige annoncée la semaine prochaine. C’est cela qui me décide de partir le lendemain à Fenestral.
Le retour s’effectue par le même chemin et soudain Didier se tort la cheville. Nous nous arrêtons, arnica et après un moment, il peut repartir sans trop de difficultés. Cette expérience m’a appris que je ne partirai pas en randonnée avec un horaire de retour précis, il y a trop d’imprévus.
Finalement, Didier a une entorse et la montagne et moi se passeront de lui jusqu’à cet hiver.
Nathalie
Distance 13.6 km, D+-830m, durée indiquée 4h30
En ce début d’après-midi, le brouillard reste dense sur la plaine, et en regardant la météo pour le lendemain, je me rends compte que Caux est au soleil.
Ni une ni deux, je décide de monter au Molard pour trouver le soleil et prendre l’air de la montagne.
S’il y a bien des trouées de soleil au niveau de Caux, les Avants, le brouillard est dense au-dessus et à la Cergniaulaz, je suis dans la peuffe comme on dit.
Je décide d’augmenter quelque peu la boucle et de passer par un chemin que je n’ai pas encore emprunté depuis la Planniaz en direction du Col de Jaman. Arrivée aux panneaux jaunes, quelle n’est pas ma surprise de voir que les panneaux ont été remplacés et que le chemin que j’avais envie de découvrir n’est plus indiqué ni balisé. Le sentier officiel passe maintenant par le fond de la combe, il avait été fermé un long moment et a été réhabilité. Qu’à cela ne tienne, je m’engage néanmoins. Je descends sur un sentier rendu glissant par l’humidité ambiante, le brouillard est vraiment prenant. J’arrive sur une route et rejoins le chemin que je connais pour remonter au Col. C’est un sentier raide, avec des échelles et des passages avec des cordes qui me réchauffe rapidement.
Arrivée presque au Col, je prends la route qui est devenue un chemin à VTT et qui n’est plus balisé sentier pédestre pour rejoindre le Col du Soladier. Le brouillard est toujours présent, l’humidité forte et il fait froid. Au Col du Soladier, le soleil perce quelque peu et plus je monte plus cela s’éclaire, je picore les dernières myrtilles en chemin et dans la dernière montée sur le Molard, je vois et sens le soleil avec une joie indescriptible.
Enfin au sommet, trois randonneurs sont présents et profite du lieu. La vue est à couper le souffle. Le Moléson émerge telle une ile au milieu de nulle part, le Col et la Dent de Lys, les Vanils et les Dents de la région Gruérienne, la Cape au Moine, Les Rochers de Naye, la Dent de Jaman, les Dents du Midi, le Grammont, les Cornettes de Bise, ils sont tous là, quel bonheur.
Je reste un long moment à savourer, regarder, admirer et redescend les yeux encore tous remplis de ce paysage incroyable. Je retrouve rapidement Monsieur Brouillard et son humidité.
Dans la descente en voiture, je m’arrête à Chaulin et profite encore du coucher de soleil sur le Léman et tout ça en une après-midi.
Nathalie
Distance 14km – D+- 800m – durée indiquée 4h30