Mauborget et environs

Samedi 13 avril 2024

La météo annonce une journée ensoleillée et douce, Didier et moi avons envie d’en profiter, la semaine était fraiche et les suivantes le seront aussi.  La neige étant encore présente sur les sommets du Jura, nous recherchons une alternative.

L’idée est de nous rendre vers le Chasseron et de découvrir un nouveau parcours. Un nom m’attire, la Ronde Noire, nous décidons de partir depuis Mauborget en choisissant un tracé d’une durée et d’un dénivelé qui conviennent aux deux.

C’est ainsi que nous démarrons ce samedi matin au-dessus du Lac de Neuchâtel, avec les champs de colza qui ressemblent à un patchwork.

Un départ dans la forêt, les arbres encore sans feuilles, sur un flanc plein sud, moi qui ai eu froid toute la semaine, je suis heureuse de sentir la chaleur du soleil.

Le tracé est vallonné, après cette belle montée, nous nous retrouvons dans un vallon entre deux plis jurassiques, il fait plus frais, nous sommes partiellement à l’ombre. Une descente dans les forêts de l’Envers, une petite montée et tout d’un coup je reconnais le paysage, nous arrivons vers le haut des gorges de la Pouetta Raisse. Des fleurs jaunes colonisent les prairies et forment comme une rivière dans un creux humide du terrain et de petites gentianes bleues leur font écho un peu partout.

Une petite pause, un coup d’œil aux gorges et nous bifurquons vers la Vaux. Déjà une idée d’une prochaine balade vers le Val de Travers depuis Mauborget germe en moi.

Depuis ce point à 1131m, la plus longue montée nous attend. Elle est agréable, d’abord sur un sentier le long d’un ruisseau, le Pouetta Raisse probablement, ensuite sur des chemins forestiers dans les bois de la Vaux pour finir dans les pâturages. La faim se fait sentir, nous décidons néanmoins de continuer jusqu’à la bifurcation pour le Chasseron pour profiter de la vue. Bien nous en a pris, la cabane du ski club est ouverte et nous sommes chaleureusement accueillis. Nous choisissons nos boissons dans la cave et nous installons dans les transats avec une vue imprenable sur les Alpes.

Au moment de partir, un mikado géant me tend les bras et nous entamons une partie serrée à genoux dans l’herbe.

Nous repartons joyeusement en direction de la Cruchaude, avec le plus souvent un beau dégagement. Nous sommes interloqués par des carrés formés de troncs coupés au milieu des prairies. Après quelques recherches, il s’agit d’une solution pour reboiser les pâturages selon cet article.

Une petite pause pour nous désaltérer et nous finissons la descente au Petit Brelingard, une ferme avec une vue imprenable sur la plaine et les sommets alpins.

De là, une légère montée sur un chemin bétonné nous ramène à notre point de départ.

Cette sortie est vraiment une belle surprise, la variété des paysages, les petits vallons cachés, le terrain vallonné, la vue, l’accueil à la cabane nous ont ravis et émerveillés.

Nathalie (textes et photos)
Didier (vidéo)

Distance 15,3 km – dénivelé ↑↓ 612m – durée indiquée 4h20

Itinéraire